Horizon Troublé

Fiction

Année — 2024

Durée — 12 min

Genre — Thriller/Horreur

Sur le champ de bataille, il y a ceux qui meurent, ceux qui sont blessés et il y a les autres. Mais en réalité, personne ne rentre vraiment de la Guerre.

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Crédits

Premier soldat — Félix RUDEL

Deuxième soldat — Frédéric CYPRIEN

Silhouette — Axel GIRAUD

Écrit et réalisé par — Matheo FOULQUIER

Assistant de réalisation — Gautier MENARD

Chef opérateur — Matheo FOULQUIER

Cadreur — Mathéo LE BAIL

Assistant de caméra — Thierno ZANIFÉ

Machiniste — Tommy LATGÉ

Chef opérateur son — Yaël MATEJKA

Assistant son — Esteban MIRANDA

Production — AURORE Studios

Régisseuse — Anaïs GARRELOU

Régisseur — Paul FOULQUIER

Montage — Matheo FOULQUIER

VFX — Matheo FOULQUIER

Superviseur 3d — Mathéo LE BAIL

Étalonneur — Matheo FOULQUIER

Mixeur son — Matheo FOULQUIER

Musique — Blue Jay

Musique — Rayn

Musique — Lucas GRANEL

Décoration — Matheo FOULQUIER

Décoration — Axel GIRAUD

Décoration — Yaël MATEJKA

Décoration — Anaïs GARRELOU

Décoration — Gautier MENARD

Costume — Roxane DARRIEU

Accessoire — Laurent FOULQUIER

Affiche — Moanatea TIMAU

Les coulisses

Nous avons tous des images de la Première Guerre mondiale, que ce soit à travers les cours d'Histoire, les documentaires ou les musées. Nous avons tous en tête les tranchées humides, la cruauté et la violence de la guerre, avec ses obus, ses gaz moutarde, ses baïonnettes et ses lances flamme, ainsi que les membres en moins des poilus et les gueules cassées.

Nous savons que 20 millions de personnes sont mortes pendant cette guerre. Mais il y a peu de discussion sur ceux qui sont rentrés sans aucune blessure physique. Ce projet a pour but de perturber le spectateur en lui faisant ressentir, ne serait-ce qu'un instant, ce que cela fait d'être un soldat au milieu de l'absurdité et de la violence de la guerre.

En outre, il vise à rendre hommage aux milliers de soldats qui sont devenus fous à leur retour de guerre et qui ont laissé une partie d'eux-mêmes sur le champ de bataille.

Crédit photo — Gautier MENARD

Storyboard

Pour ce faire, j'ai opté pour le genre horrifique. L’ambiance pesante et le rythme lent permettent de ressentir le poids que subit le personnage. Je voulais qu’on soit, en tant que spectateurs, autant perdu que lui. C’est pourquoi le point de vue est seulement interne et que nous sommes plongés dans le film sans aucun contexte.

Nous ne connaissons ni la bataille ni même le nom du héros. Nous sommes jetés sur le champ de bataille avec un premier plan large. On y voit un soldat désarmé, dos à la guerre. Les autres soldats français, très actifs, courent dans la direction opposée. Un léger travelling avant confirme que nous allons nous intéresser à lui. Enfin, un obus tombe à quelques mètres de lui, tuant un poilu sur le coup.

Cette dernière action d'une extrême violence retire toutes les émotions du héros. La bataille n'est qu'un décor, un prétexte pour parler de la fragilité de la psychologie. C'est pourquoi le genre n'est pas un film de guerre. Le héros n'a pas de mission à accomplir. À certains moments, il ne semble même plus se battre pour sa propre survie.

En outre, il vise à rendre hommage aux milliers de soldats qui sont devenus fous à leur retour de guerre et qui ont laissé une partie d'eux-mêmes sur le champ de bataille.